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Flexibilité et semaine de 4 jours en France : ce que souhaiteraient les employés

Publié le 22/03/2023 Rédigé par Sabrina Khoulalène.

Voilà trois ans qu’a surgi la crise sanitaire et ses effets se font encore ressentir dans notre société. L’un des plus notables ? Une modification de la perception du travail par les employés qui ne cessent d’aspirer à un équilibre sain entre vie professionnelle et vie privée. Entamé avec l'essor du modèle hybride, cet objectif pourrait-il être complètement atteint à travers une plus grande flexibilité horaire et la mise en place de la semaine de 4 jours ?

La semaine des 4 jours en France, rêve ou future réalité ?

Il faut passer à 4 jours - 32 heures, sans étape intermédiaire. Cela obligera toutes les entreprises à créer des emplois.” Ces mots n’ont pas été prononcés en marge du débat actuel sur la réforme des retraites par le secrétaire général d’un syndicat, mais en… 1993 par le fondateur et alors président de la multinationale Danone, Antoine Riboud. Alors qu’elle a eu très peu de retentissement il y a 30 ans, cette question fait un retour en grâce dans notre société post-Covid qui a vu l’avènement du télétravail et un désir de plus de flexibilité exprimé par les employés. 

Déjà appliquée par plus de 400 entreprises en France, la semaine de 4 jours est étudiée dans divers pays d’Europe, de l'Islande à l’Espagne, en passant par le Royaume-Uni, pourtant réputé pour son libéralisme. C’est d’ailleurs outre-Manche qu’a récemment été publié un rapport évaluant son efficacité. Verdict ? 92 % des entreprises britanniques qui s’étaient engagées à l’essayer en juin 2022 veulent continuer sur cette lancée. Mieux encore, le bien-être des salariés se serait nettement accentué depuis lors. Ceci sans aucun doute en raison d’un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, un principe qui ne cesse d’être valorisé dans le monde depuis la crise sanitaire, et en partie obtenu avec l’essor du télétravail, qui a permis une plus grande autonomie des salariés et a participé à façonner leurs nouvelles aspirations qui se résumeraient en une quête de sens et un désir de flexibilité toujours plus accrus.

Qu’en est-il de l’épanouissement des employés français ? Sont-ils intéressés par une plus grande flexibilité du lieu et des horaires de travail ? La semaine de 4 jours pourrait-elle répondre à ces besoins et être compatible avec une amélioration du bien-être ? Quels seraient pour eux les avantages ou les inconvénients d'une telle configuration ? Tant de questions auxquelles vise à répondre notre enquête, menée auprès de 1 041 Français travaillant au moins cinq jours par semaine. Une méthodologie complète est disponible à la fin de cet article.

Point sur la satisfaction des Français au travail

Lundi minimum”, “détravail”, “resenteism”… Après la vague du quiet quitting qui a submergé les médias en 2022, de nouveaux termes se répandent peu à peu en ce début d’année afin de décrire de supposés sentiments de lassitude, de crainte, de frustration voire de désengagement de la part des employés. À en croire ces expressions qui foisonnent, les salariés seraient aujourd’hui insatisfaits et n’hésiteraient plus à le faire savoir. Est-ce le cas de ceux que nous avons interrogés ? Pas réellement car la satisfaction semble relativement être au rendez-vous, 49 % des personnes sondées se disant “plutôt” satisfaites et 36 % “très” satisfaites. Ainsi, seules 14 % expriment un mécontentement.

Satisfaction des Français au travail

L’autre phénomène hautement relayé par la presse l’année dernière fut le big quit qui se serait traduit en France par un nombre record de démissions entre fin 2021 et début 2022. Cette tendance à changer de travail a-t-elle été suivie par notre échantillon ? Pas tout à fait, si 25 % des employés interrogés ont eu un nouveau travail à partir de 2021, 75 % occupent leur emploi actuel depuis plus de deux ans. Pour 63 % d’entre eux, l’idée de postuler ailleurs ne leur a même pas traversé l’esprit. À noter que 37 % ont tout de même envisagé de le faire.

Pour revenir au public qui a changé de travail au cours de ces deux dernières années, la raison la plus évoquée pour expliquer ce choix concerne l’optique d’avoir un meilleur salaire (22 %). Cependant, la rémunération n’est pas l’unique critère et se retrouve aujourd’hui taclée par des envies d’un(e) meilleur(e) : 

  • équilibre vie privée/vie professionnelle (21 %),
  • atmosphère et culture d’entreprise (20 %),
  • opportunité de carrière (20 %).

Ainsi, les désirs explicitement exprimés au moment de la pandémie, liés à des questions de quête de sens et de bien-être aussi bien personnel que professionnel, ont été mis en évidence par cette partie de notre échantillon.

Des critères que l’on retrouve quand on interroge l’ensemble de notre panel d’employés, qu’ils aient récemment changé de travail ou non. Ainsi, le salaire est considéré comme un paramètre important qui garantit la satisfaction au travail par 66 % des sondés quand 42 % privilégient un équilibre vie privée/vie professionnelle, 33 % un intérêt ou une passion pour le poste et 32 % une bonne relation avec les managers et les collègues. À noter que la flexibilité des horaires de travail a été plébiscitée par 22 % et la possibilité de faire du télétravail par 15 %. À quel point ces deux derniers critères sont-ils appliqués dans le poste actuel des employés interrogés ? Les valorisent-ils ?

43 % des Français interrogés ont la possibilité de télétravailler

Qu’est-ce que la flexibilité du lieu de travail ?

La flexibilité du lieu de travail désigne, dans le cadre de notre enquête, une configuration où les employés peuvent choisir de travailler à distance (par le biais du télétravail), sur site ou de façon hybride (c’est-à-dire une combinaison de travail sur site et à distance).

Même si la crise sanitaire a signé l’avènement du télétravail en France, cette configuration ne s’est pas complètement démocratisée au vu des résultats de notre enquête. En effet, 57 % des employés interrogés déclarent travailler sur site uniquement, soit sans possibilité d’effectuer leurs missions à distance. Cette tendance peut s’expliquer par diverses raisons, notamment une incapacité à réaliser ses tâches de chez soi pour certains métiers ou une culture d’entreprise réfractaire à la mise en place d’une telle configuration en raison d’une incidence supposée sur la productivité et la qualité du travail.

Télétravail, travail sur site ou modèle hybride

En ce qui concerne l’autre partie de notre panel de salariés : 37 % disent suivre un modèle hybride et 6 % ne font que du télétravail.

Quand on demande à notre échantillon d’employés ne travaillant que sur site si l’opportunité de travailler de chez eux pourrait les intéresser, 58 % répondent par l’affirmative. Ces derniers justifient ce choix en mettant en avant divers avantages, la plupart ayant attrait au bien-être et au confort :

  • 59 % veulent télétravailler pour améliorer leur équilibre vie privée/vie professionnelle
  • 49 % pour économiser de l'argent car ils n’auraient pas à faire systématiquement la navette (entre leur domicile et leur lieu de travail)
  • 49 % parce qu’ils se sentiraient plus détendus chez eux
  • 21 % pour augmenter leur productivité
  • 13 % parce qu’ils n’apprécient pas l’atmosphère du bureau

Ainsi, en représentant 43 % de notre panel, les Français interrogés bénéficiant d’une flexibilité du lieu de travail sont légèrement minoritaires. Toutefois, cette configuration est désirée par la plupart de ceux n’ayant pas l’occasion de l’expérimenter. Ces constats sont-ils les mêmes quand il s’agit de la flexibilité des horaires de travail ?

78 % des employés français voudraient bénéficier d’une flexibilité des horaires de travail

Qu'est-ce qu’un emploi du temps flexible ?

Dans le cadre notre enquête, un emploi du temps flexible se réfère à un système au sein duquel les horaires de travail ne sont pas stricts. Ainsi, les employés ont la possibilité de choisir leurs horaires de travail et leur temps de pause.

58 % des personnes interrogées disent bénéficier d’un emploi du temps flexible. Aussi ont-ils la possibilité d’ajuster dans une certaine limite leurs horaires de travail. En revanche, 42 % font état d’heures de travail strictes, définies par leur employeur. Parmi ces derniers, 78 % expriment le désir d’avoir des horaires plus flexibles. Cependant, pour 70 % d’entre eux, la mise en œuvre d’un tel système n’est pas prévue par leur entreprise. Pourrait-il s’agir d’un manque à gagner pour ce profil de salariés ? Probablement quand on observe l’importance qu’accordent les employés bénéficiant d’horaires de travail flexibles à ce principe. Ainsi, 96 % le jugent “assez” voire “très” essentiel. Ceci sans doute en raison de la liberté et de l’autonomie qu’il suggère.

De l’importance de bénéficier d’horaires de travail flexibles

Parmi cette partie de notre échantillon, 59 % affirment d’ailleurs que leur entreprise ne surveille pas excessivement le temps qu’ils passent au travail. Aussi peut-on supposer qu’ils sont davantage évalués sur leurs performances que sur leurs heures d’arrivée et de départ ou selon un critère de présentéisme. Ce qui peut leur permettre de jongler plus aisément entre les priorités de leur vie professionnelle et celles de leur vie personnelle, et optimiser par conséquent l’équilibre entre ces deux sphères. Un palier supplémentaire vers cet idéal, tant recherché par les employés depuis la crise sanitaire, pourrait-il être franchi avec la mise en place de la semaine des 4 jours en France ?

La semaine de 4 jours, un grand pas pour les employés vers un équilibre parfait entre vie privée et vie professionnelle ?

Comment la semaine de 4 jours peut-elle être mise en place ?

Dans le cadre de notre étude, nous envisageons que la semaine de 4 jours peut être mise en place selon deux types de configuration :   

  • Un emploi du temps accéléré où les 35 heures ou 39 heures réglementaires sont travaillées en 4 jours au lieu de 5.
  • Un emploi du temps réduit de 32 heures travaillées par semaine, étalées sur 4 jours (soit 8 heures par jour).

Une majorité des salariés expriment un intérêt certain pour la semaine de 4 jours

Pour 68 % des employés interrogés, le principe de la semaine de travail de 4 jours ne leur est pas étranger. Parmi eux, 62 % déclarent que ce système n’est pas envisagé dans leur entreprise quand 19 % disent qu’il est prévu mais pas encore appliqué. À noter que 13 % des salariés qui travaillent 5 jours ou plus par semaine sont employés par une PME qui a adopté la semaine de 4 jours dans certains de ses services.

Ceux dont l’entreprise n’a pas actuellement mis en place de semaine de 4 jours, qu’ils soient au fait ou non de ce principe, sont une large majorité (84 %) à exprimer un intérêt à l’idée d’adopter ce système. Cependant, pour quel type de configuration opteraient-ils ? Dans l’étude sur le sujet récemment publiée au Royaume-Uni, le modèle suivi consistait en une réduction des horaires de travail sans changement de salaire. D’après notre enquête, 20 % accepteraient la semaine de 4 jours seulement en travaillant moins d’heures (32 heures au lieu de 35 heures ou 39 heures) mais au même salaire. Par ailleurs, ils ne sont que 4 % à accepter une baisse de rémunération même si elle s’accompagne d’une réduction du temps de travail. Aussi une majorité des employés (76 %) accepteraient-ils la semaine des 4 jours si on leur proposait le même salaire, même si le nombre d’heures travaillées ne changeait pas. De ce fait, même si l’optique d’avoir des horaires réduits est clairement attrayante, la plupart des salariés ne se montrent pas exigeants dans leurs revendications et seraient prêts à travailler autant d’heures tant qu’ils peuvent bénéficier d’un jour libre supplémentaire dans la semaine.

Conditions du passage à une semaine de 4 jours

Ainsi, le principe de la semaine de 4 jours suscite la curiosité de la plupart des employés, d’autant plus si leur rémunération reste inchangée. Cependant, serait-il déterminant pour les inciter à changer d’entreprise ? Oui, pour 59 %, mais seulement si les conditions de travail sont les mêmes que celles de leur emploi actuel. Aussi insistent-ils sur le fait de garder le même salaire ainsi que les mêmes avantages sociaux et un contrat de travail similaire.

Les avantages et les inconvénients de la semaine de 4 jours pour les employés

Baisse de la fatigue et du stress, amélioration de la santé physique et mentale, hausse de la satisfaction globale dans la vie et au travail… Tels sont certains bienfaits pour les employés mis en évidence par l’étude réalisée outre-Manche.

Les salariés que nous avons interrogés les entrevoient-ils également ? Pour ceux dont l’entreprise n’a pas mis en place de semaine de 4 jours, qu’ils aient été initialement familiarisés avec ce principe ou non, les impacts positifs, dans le cas d’une réduction des heures travaillées, auraient également attrait à l’épanouissement et au confort. Ainsi, les avantages supposés principalement soulignés concernent :

  • Une amélioration de l’équilibre vie professionnelle et vie privée (54 %)
  • Un gain de temps pour soi et pour mieux se déconnecter du travail (54 %)
  • Un meilleur bien-être (44 %)
  • Une réduction des temps de trajet et des coûts associés (42 %)
Avantages de la semaine de 4 jours avec réduction horaire pour les employés

Toutefois, à ces avantages s’ajouteraient des inconvénients selon cette partie de notre panel. Ainsi, des journées de travail plus longues sont craintes par 51 % quand 43 % pointent du doigt un risque d’avoir une charge de travail excessive. Parmi les autres points négatifs figure la question du salaire : 28 % redoutent une diminution due à la réduction du nombre de jours travaillés. Pour certains, voir leur organisation chamboulée peut poser problème. La difficulté de réorganiser son travail (26 %) et celle de terminer les tâches ou les projets à temps (26 %) sont ainsi mis en avant.

Inconvénients de la semaine de 4 jours avec réduction horaire pour les employés

Les avantages et les inconvénients supposés soulignés, quels seraient les obstacles qui empêcheraient une mise en place de la semaine de 4 jours au sein des entreprises ? Pour 63 % des employés interrogés sur cette question, c’est la direction qui pourrait montrer une résistance ! Pour quelles raisons ? Quels pourraient être les bienfaits et les méfaits pour l’entreprise, selon eux ?

Les avantages et les inconvénients de la semaine de 4 jours pour les entreprises

Les résultats de l’enquête sur la semaine de 4 jours réalisée au Royaume-Uni sont probants pour les entreprises : stabilité des recettes, hausse de la productivité et baisse de l’absentéisme et des démissions. C’est sans aucun doute pour ces raisons qu’une large majorité d’organisations britanniques l’ayant testé veulent continuer à la mettre en place. 

Retour en France. Quand on demande aux employés, dont l’entreprise n’a pas mis en place ce système, quels seraient, selon eux, les avantages pour leur entreprise leurs réponses sont principalement les suivantes : 

  • Une amélioration de la satisfaction des employés (55 %)
  • Une réduction du nombre d’absences (40 %)
  • Une réduction des coûts de fonctionnement de l'entreprise et un respect de l'environnement accru grâce à des besoins réduits en énergie, papier et autres matériaux (40 %)
  • Une possibilité d’attirer plus de candidats (33 %)
  • Une productivité accrue (29 %)

Toutefois, des inconvénients pour les entreprises ont tout de même été soulevés, le plus notable étant relatif aux défis liés aux revenus des employés (33 %), preuve supplémentaire de l’importance accordée aux salaires par les Français interrogés. S’ensuivent : une complexité opérationnelle de la mise en place (30 %), les tâches administratives  associées (27 %) la régulation des contrats de travail (27 %), le coût opérationnel de la mise en œuvre (19 %) et un désengagement possible des employés (19 %). 

Seules 6 % des personnes sondées considèrent qu’il n’y aurait aucun impact positif pour l’entreprise quand 17 % ne voient aucun inconvénient. Ces chiffres, ajoutés à ceux des bienfaits pour les employés, soulignent la perception positive globale qu’ont les Français interrogés de la semaine de 4 jours. 

Flexibilité et semaines de 4 jours en France : entre grand enthousiasme et craintes ?

Au vu des résultats de notre étude, il semblerait que la flexibilité du lieu et des horaires de travail soient globalement synonymes de bien-être et d’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle pour les employés sondés. 

Afin de favoriser davantage ces principes, une large majorité d’entre eux se montrent ouverts à l’introduction d’une semaine de 4 jours au sein de leur entreprise. Cependant, la plupart expriment une volonté de garder le même salaire, et ce même si cela peut supposer de travailler 35 heures ou 39 heures en 4 jours. 

Si de nombreux avantages relatifs à une notion d’épanouissement ont été soulignés, certaines craintes ont, toutefois, été abordées comme le risque de voir son volume de travail augmenter dû à un emploi du temps réduit. Un effet qui pourrait rendre la notion de flexibilité horaire au service de la santé mentale des salariés contre-productive.

Ainsi, au-delà de la semaine de 4 jours, les employés ont leur petite idée pour permettre à l’entreprise d’adopter une culture de travail flexible compatible avec l’amélioration de leur bien-être. Pour 50 %, elle concernerait une écoute active des besoins des salariés . De plus, 43 % pensent que la mentalité du personnel doit évoluer quand 38 % estiment que c’est à la direction de changer son état d’esprit ainsi que sa culture organisationnelle. À noter que 13 % opteraient pour un plus grand investissement dans les logiciels et une meilleure connaissance de ces derniers. 

En participant à l'augmentation de la productivité des employés, la technologie peut-elle, en effet, aider à accomplir une plus grande flexibilité et faciliter la mise en place d'une semaine de 4 jours sans surcharge de travail ? Tel sera le sujet du second volet de notre enquête !

Et maintenant ? Consultez notre catalogue de logiciels de gestion du temps pour trouver l’outil qu’il vous faut.


Méthodologie :

Pour collecter les données de ce rapport, nous avons mené une enquête en ligne en février 2023 regroupant la participation de 1 041 répondants. Les critères de sélection des participants étaient les suivants :

  • Réside en France
  • Âgé(e) entre 18 et 65 ans
  • Employé(e) à temps plein dans une entreprise de 2 à 250 personnes
  • Travaille au moins 5 jours par semaine


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À propos de l'auteur

Sabrina, analyste de contenu pour GetApp, suit les dernières tendances technologiques et donne des conseils stratégiques aux PME. Fan de cinéma, rock et tennis.

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